Ce livre est en cours de ré-édition.
Italienne née en Argentine, elle-même descendante d’immigrés, Téa se trouve catapultée dans sa propre histoire de migration lorsqu’il s’agit pour elle d’aller rencontrer à New York le parrain d’un projet de cinéma consacré aux étrangers : devenir autre, rentrer dans la peau d’un personnage, être un autre, ici, ailleurs... Commence alors un voyage dans le cinéma et la mémoire, interrogeant notre fascination contemporaine pour une violence qui s’enracine dans des souvenirs autant que dans des fictions.
Poche — 196 p. — 9,80 €
Avis de lecteurs :
"Bon, je suis fan de Scorsese et De Niro alors forcément j’ai adoré cette fiction. C’était pas évident de tracer une ligne comme ça dans des grands thèmes du cinéma, comme ces images nous façonnent (vu que nous en sommes inondés), et magnifier l’émigration, le melting pot, je crois que c’est ça qui m’a le plus touché. C’est une écriture très fluide. La fin est très forte aussi." Jean-Louis Dunand, 18 sept. 2015
"J’ai adoré le goût de la route dans ce livre et puis la façon qu’a l’héroïne, Téa, d’accepter les chutes et de se relever. C’est super beau." Pauline Exharis, 10 août 2014
"Un très bel amour entre frère et soeur à l’ombre d’un père menaçant. On traverse les océans et le fil conducteur c’est un héro de cinéma. L’héroïne détricote la violence : celle qu’elle a subi, celle qu’elle contemple dans les films, celle qui la traverse. Un livre fort." Marie-France C., 3 mars 2014
"En suivant les péripéties de Téa à Paris et New York , j’ai eu l’impression d’être moi même Téa, telle une comédienne changeant de peau à chacun de ses rôles et j’adore changer de vie, voyager, découvrir. Un grand Merci à son auteur pour cette belle aventure" Angélique Boudet, 22 oct. 2013
"Un livre formidable et un vrai talent d’écrivain ! Bravo." Nicole Bayou, 5 oct. 2013
"Sombre allant vers la lumière. Cinéma, bad boys, Paris-New York en spirale puis apaisement dans l’Espagne andalouse. Un père peintre cachant un frère perdu. Beau voyage dans les images qui nous dominent, celles des écrans et celles des souvenirs." Liliane, 25 sept. 2013
"J’ai parcouru ce très beau livre comme on part en voyage. Au fil des pages, l’écriture d’Eva Wissenz se déploie comme une longue méditation intérieure dans laquelle on se laisse librement transporter. L’on se promène en prenant le temps de regarder, en s’arrêtant sur lieux, des odeurs, des sons, des images, des personnalités. Et lorsque l’on re-découvre ces endroits de nous-mêmes ou d’ailleurs, une douce magie s’opère et nous plonge dans la contemplation, sorte d’aller-retour entre fictions et réalités, traversées d’émotions et de réveils des sens... Merci pour ce beau voyage..." Stéphanie Olivar, 20 sept. 2013
"Bobby Milk, c’est d’abord une écriture. Que serait une histoire, si elle n’était pas portée par un style ? Cette écriture, c’est un chant intérieur qui roule, comme roule une rivière de montagne. Rarement paisible, parfois tumultueuse, quelquefois violente. Tout cela, sans en avoir l’air. Ou alors, l’image d’une rivière souterraine conviendrait mieux. Mais qui affleurerait à la surface de temps en temps. Bobby Milk, c’est également un voyage. Intérieur et extérieur. De très belles pages au sujet du Père, ou des Pères. De non moins belles pages au sujet de l’enracinement et du déracinement. Au sujet de la musique et surtout, du cinéma. Au sujet de la vie qui s’écoule. Au sujet de la liberté d’une femme. De sa façon de l’exercer, de douter, d’agir. La dernière phrase. "M’a appris qu’il valait mieux éviter de fuir. Quoi qu’il arrive, garder les yeux ouverts, faire face : l’existence est une réponse et chaque instant de désir est porteur d’espoir." Danièle Secrétant, 13 août 2013
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