Traitez-moi de poulpe, de pieuvre, de seiche ou de calamar, j’en serai honorée. Morue, ça me va aussi.
On vit à côté des animaux, notre monde dominant le leur et, pouf, de temps à autres, on leur "reconnaît" un droit, une faculté. En un sens c’est une bonne nouvelle.
Mais quand même. Certains aspects de notre époque la rende extrêmement proche d’un très grand délire psychiatrique.
Imagine une personne se réveillant demain et disant : "Poum poum, bon, moi je vais nommer toutes les méduses comme ça elles vont exister... en vrai !! Puis, je vais les massacrer, les faire en sushis, tout racler dans leur environnement, peut-être que je vais les étudier à un moment et si je me rends compte qu’elles ressentent quelque chose - qu’elles ne sont donc pas toutes mortes - je vais leur attribuer des qualités, comme ça on pourra tous les respecter, les mettre dans des aires protégées et les faire revenir même. Oui ?"
On l’a fait, je le sais. On le fait. On en est encore là.
L’énormité du délire actuel qui transforme tout le vivant en produit à vendre ou en objet d’étude...
J’en peux plus.