Ma petite Bianca a recueilli hier un potiron "blessé".
❤
On l’a vu durant la covid-19 ces derniers mois, en France comme dans tant d’autres lieux, les humains souffrent du manque de soin. On soigne et on prend soin.
Le mot possède un pied dans le latin, un pied dans une sorte de dialecte germain, et nous renvoie donc simultanément à "beSOIN" et "souci", "s’occuper de" (’sunnia’).
Tout est là.
A force de distractions et de divertissements, vivants tous dans un très grand confort comparé à tant d’autres, râpés pourtant de soucis quotidiens, nous ne savons plus prendre soin de notre environnement, dedans comme dehors.
Nos Anciens, nos Petits, notre Nourriture, alors bien évidemment, prendre soin du système de soins, de la santé, n’en parlons pas.
La maison brûle et on délègue encore.
Est-il trop tard ?
Est-il encore temps ?
Qui sait ?
Mais ce qui me semble assez clair c’est qu’à la lumière de l’actualité toutes les actions que nous faisons prennent un poids, une gravité, une saveur inédite.
C’est l’heure d’amener dans chaque seconde dans la pleine lumière de tout le soin aimant et bienveillant que nous pourrions avoir les uns des autres, ce qui permettra aux solutions déjà existantes de mieux passer dans la société, avec moins de filtres et plus de fluidité.
C’est l’heure de nous faire soignants, ou jardinier d’âmes comme me disait un ami hier.