Est-ce qu’on sait jusqu’où vont les racines des arbres ? Est-ce qu’on sait ? Que...
Dans sa cage de bois l’homme-oiseau s’ombre
Il puise pile dans sa colère d’antan renouvelée sans cesse contre la friction
De voir partout la vie qui va, s’en va
Non de son cours naturel, simple et modeste
S’en va à grands pans de plans, d’inventions
A coup de trique et de latte dans le vivant
Tout le temps
Échancrure de sève
Béance de violences qui brûlent pillent torpillent
Sans que jamais l’on sache d’où leur vient tant de haine
Tenace
Tandis que paisibles, muets, tranquilles
Contre nos armures les arbres abandonnent leurs ramures
(c) Eva Wissenz